Menus soucis, légers inconvéniants et autres tracasseries liés à la vie sur un bateau...

ou histoire de remonter le moral à tous ceux qui nous envient (on ne vous dit pas tout) ou aimeraient être à notre place (attendez de tout savoir!)

1/ le mal de mer : on n'est pas tous égaux devant le mal de mer. Alain notre premier équipier, ne sait pas ce que c'est, bon, d'accord il est breton mais ce n'est pas que dans le gènes... Franck a été un peu malade au début quand ça bougeait vraiment beaucoup et qu'il devait allez à la manoeuvre. Il s'est vite amarriné.

Moi, j'ai été malade jusqu'aux Baléares, après je n'était pas très en forme mais je ne vomissais plus et je pouvais faire autre chose que dormir...Par contre je ne mangeais pas .(d'accord ça m'a permis de perdre 5kg que j'aurai bientôt repris si ça continue...)Depuis la traversée il faut vraiment que ça secoue pour que je ne sois pas bien.

Le problème c'est Maxou, il a du mal à s'amarriner. Dès que l'on reprend la mer après quelques jours d'escales, il est de nouveau malade. Il n'y a que pendant la traversée que ça s'est bien passé, en même temps ça ne bougeait pas trop.

Heureusement, il le prend avec philosophie, il fait avec!

2/ l'école : Si vous devez partir, éviter de partir avec des enfants scolarisés au collège.Ou alors seulement s'ils sont très scolaires, ou très volontaires ! Tous les matins, c'est la bagarres (enfin, pas toujours j'exagère). Maman n'étant pas la prof, on n'écoute pas ses remarques ni ses conseils, elle est obligée d'élever la voix ou de menacer. Surtout  quand il s'agit de produire de l'écrit :justifier ses réponses  (ben le prof il le sait, j'ai pas besoin de lui expliquer...), argumenter ( c'est évident je vois pas ce que je peux dire), exprimer ses idées (j'ai pas d'idées parceque  le sujet ne m'interesse pas !)

Et puis il faut trouver la poste pour rendre les devoirs à temps,  trouver internet pour avoir les notes et les corrigés, et je ne vous parle pas des devoirs oraux à enregistrer en ligne...

Vivement les vacances d'été!!!

En même temps on est à la bourre à cause de moi, j'ai voulu qu'il reprenne certaines matières depuis le début de l'année et si on veut finir le programme il faut que l'on accèlère!

3/ les formalités : Chaque fois que l'on arrive sur une île, il faut faire la clearence, c'est à dire aller se faire enregistrer auprès des douanes et de l'émigration. Souvent c'est pas très compliqué, on tombe sur des gens sympas qui nous aident et nous facilitent la tâche, en général c'est ce qui se passe dans les petits bureaux des petites villes des petites îles.

Par contre quand vous arriver dans une grande ville c'est souvent plus compliqué. Les bureaux ne sont pas au même endroit( immigration d'un côté, douane de l'autre et parfois capitainerie de la marina en plus). Et les gens ne sont pas toujours des plus affables.

Exemple de notre première clearence à Tortola :

Formalité à Road Harbour. On trouve facilement le bâtiment du custom, par contre à l'intérieur, aucune indication sur les portes. On finit par trouver le bon bureau après avoir demandé à plusieurs personnes et on tombe sur une emplyée peu gracieuse (dans tous les sens du terme) que l'on a l'impression de déranger. Elle nous tend une liasse de documents et nous renvoie les remplir dans le couloir. Après avoir fait mes écritures (eh, oui c'est toujours moi qui remplis la paperasse) nous retournons la voir. Elle essaie de me faire comprendre quelque chose en me montrant le formulaire. Je ne comprends rien à ce qu'elle me dit, elle répète plusieurs fois mais sans parler moi vite. En despoir de cause voyant que l'on était vraiment trop nul, elle finit par prendre le le stylo et écrit "Road Harbour" en haut, et là enfin je comprends elle me disait " Write Road Harbour "! tout simplement !!!!!

Elle tamponne avec énergie ( rage ?) les liasses et nous envoie au service des douanes. Là on était à l'émigration, je lui demande dans mon meilleur anglais de m'indiquer où c'est. Elle me l'explique en parlant si vite et avec une telle mauvaise volonté que je n'ose pas lui faire répéter. On sort de son bureau en la remerciant (your Welcome bougonne-t-elle) et on cherche . On ouvre différentes portes et on finit par tomber sur quelqu'un qui nous dit que c'est à l'étage.

Derrière son bureau, un jeune homme un peu plus sympathique nous semble bien embêté que nous ne comprennions pas bien l'anglais. Il part à la recherche de quelqu'un qui parle français dans le service, il revient bredouille, faudra faire avec (ou plutôt sans).

Il nous pose plein de questions auxquelles on tente de répondre, je demande à voier le formulaire car je comprends mieux quand je vois ce qui est écrit;

là je comprends qu'il faut répondre NON à toutes les questions ( pas d'armes, pas de drogue, pas de passagers clandestins, pas d'animaux ...)

Après nous avoir calculer ce que l'on devra payer, il accompagne jusqu'au guichet où l'on doit s'acquitter de nos taxes, ensuite il faudra retourner au premier bureau récupérer nos passeports et les papiers du bateau)

A la caisse, l'employée nous fait attendre dix bonnes minutezs (on est seul) puis elle refait les calculs du  jeune douanier, nous réclame 21  dollars et nous retournons à l'émigration. On nous rend nos papiers et les formulaires tamponnés, on nous réclame encore un dollar. Ouf ! nous sommes sauvés ! nos premières formalités en anglais ne se sont pas trop mal passées. ça nous a quand même pris plus de deux heures. Et  quand nous quitterons les îles vierges britanniques, il faudra retourner faire la sortie!

bon stop pour aujourd'hui la suite au prochain numéro : faire les courses, laver le linge ...